Projet de ligne express entre Liège et Marche-en-Famenne : le Gouvernement MR-CDH enclenche la marche arrière Projet de ligne express entre Liège et Marche-en-Famenne : le Gouvernement MR-CDH enclenche la marche arrière

Publié le 6 octobre 2018
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marche-en-famenne

Ce lundi 1er octobre, Stéphane Hazée interrogeait à nouveau le Ministre de la Mobilité concernant le projet de mise en place d’une ligne de bus express entre Liège et Marche-en-Famenne. Pour rappel, cette « ligne à haut-niveau de service » relierait les deux pôles que sont Marche et Liège, avec un arrêt dans chaque commune (Marche-en-Famenne, Somme-Leuze, Havelange, Clavier, Tinlot, Nandrin, Neupré) ainsi qu’à l’Université de Liège au Sart-Tilman. Une telle liaison permettrait notamment d’offrir aux étudiants et aux travailleurs qui rejoignent la Cité ardente une alternative à l’acquisition d’une voiture individuelle ou à la location d’un kot.

 

Jusqu’ici, le Ministre avait donné de – timides – signes de soutien au projet, en laissant penser que le seul obstacle était la nécessité de dégager les moyens, soit un million d’euros par an. Alors que le Gouvernement vient précisément d’annoncer des moyens importants pour la création de nouvelles lignes express, le Ministre enclenche aujourd’hui la marche arrière en tirant prétexte de l’existence d’une ligne SNCB reliant Marche et Liège !

 

« Les explications données par le Ministre sont peu convaincantes. Lors de précédents échanges, il avait lui même écarté la crainte d’une concurrence entre la ligne ferroviaire qui dessert les communes de la vallée de l’Ourthe (Hotton, Durbuy, Hamoir, Esneux, …) et la potentielle ligne de bus » relève Stéphane Hazée. « Clairement, il manque une volonté politique pour concrétiser ce projet pourtant largement soutenu dans les communes concernées. Depuis le début de la législature, en dépit des problèmes de mobilité et des objectifs de réduction des émissions de CO2, les Gouvernements wallon PS-CDH puis MR-CDH ont désinvesti le transport en commun. Dans le même temps, ils privilégient une politique de création de nouvelles routes, coûteuse pour les finances wallonnes et pour la planète » regrette le chef de groupe Ecolo au Parlement de Wallonie.

 

Vous trouverez ici le compte-rendu de l’échange intervenu en commission.