Vivalia

La conseillère s’est exprimée suite à la question relative à Vivalia ajoutée à l’ordre du jour :

La question de l’intention de la population de Marche et des alentours de se tourner vers  les hôpitaux du groupe Vivalia plutôt que les hôpitaux de Namur ou Liège est pertinente.

Une chose est certaine, c’est que RIEN dans la communication de Vivalia ne pousse les habitants en ce sens.

En effet, depuis des années, a lieu la saga des sites qui se querellent, chacun tirant à lui la couverture.

La question cruciale de la gouvernance ne contribue pas non plus à mettre la population en confiance. Alors que le directeur général a été appelé à faire un pas de côté, suite à une rupture de dialogue avec le corps médical, il est prévu qu’il revienne dans le nouveau poste de directeur stratégique, mieux rémunéré que son poste actuel de directeur général, non subordonné au nouveau directeur général et qui sera en sus en charge de l’audit ! Être juge et partie ce n’est pas sérieux !

Je me réjouis d’apprendre ce soir que le corps infirmier obtiendra enfin une augmentation salariale de l’ordre de 5% longuement attendue. Je pense cependant que cette augmentation provient plus de la pression qui a été menée à travers les syndicats que de la volonté de la direction.

Enfin, je suis heureuse d’entendre que le dialogue se renoue au niveau des médecins.

10 ans après la création du groupe Vivalia, il est urgent que le concept d’un centre groupe Vivalia provincial fasse sens et que tous les acteurs de Vivalia s’unissent et visent avant tout la qualité de soins et le service au patient dont on parle bien trop peu dans les débats.

Interpelée quant à la cohérence de la position des écologistes de la province dans ce dossier Vivalia notre conseillère a précisé que son positionnement est en total alignement à celui de ses collègues écologistes qui ont voté contre le projet Vivalia 2025. Ce vote d’opposition ne portait pas sur la volonté de regrouper les hôpitaux en mono site ou en bi-site, mais bien sur le choix d’implanter ce nouvel hôpital sur une zone verte le long de l’autoroute en un lieu qui va privilégier le recours à la voiture, l’opposition portait sur la superficie énorme requise (2 fois 50 Ha) pour cet hôpital, alors que les hôpitaux actuels occupent une surface de quelques ha et que des hôpitaux de taille plus importantes sont construits sur des espaces moins importants.

Point 5 de l’ordre du jour la motion SNCB

Suite à la lecture qui avait été faite de la motion notre conseillère a apporté les quelques précisions suivantes :

La décision de fermer les guichets et de réduire les horaires a été prise par la SNCB lors de son CA de novembre 2020 et a fait l’objet d’un aménagement lors d’un CA extraordinaire sur le sujet qui a validé une proposition commune de la SNCB et du ministre de la mobilité qui intégrait à la demande du ministre des mesures d’accompagnement pour maintenir de la vie dans les gares concernées.

Il n’est pas tout à fait correct de faire référence au Plan Transport 2020-2023 pour déplorer des manques d’investissements en gare de Marloie. Le Plan Transport 2020-2023 est le plan de desserte ferroviaire adopté par la SNCB et mis en œuvre récemment. Ce Plan Transport définit les relations, les horaires, les correspondances, etc.

Les investissements (aménagement de quais, infrastructures ferroviaires, accueil voyageurs) doivent être décidés dans un Plan d’Investissement. Le dernier plan d’investissement est arrivé à échéance en 2020, il s’agissait d’un plan court 2018-2020 défini par ministre précédent.

L’objectif du Ministre est de définir un nouveau Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI), avec une vision long terme d’une durée de 10 ans. Le montage d’un tel dossier prend du temps. Les demandes à faire par la ville de Marche pour la gare de Marloie doivent donc concerner le prochain Plan Pluriannuel d’Investissement.

Notre conseillère a ensuite formulé le souhait de tous les écologistes que la gare de Marloie reste bien vivante, ouverte à tous et assurent sa mission de service pour tous et plus particulièrement pour les personnes fragiles, qu’elles soient PMR ou qu’elles aient des difficultés avec les outils numériques.

La conseillère a proposé qu’un groupe de travail pluraliste soit créé au sein de la commune pour réfléchir ensemble aux propositions à faire en ce sens à la SNCB.

Cette proposition a été acceptée.

D’autres intervenants ont ensuite proposé la création d’un groupe de travail rassemblant les forces vives de la province. Cette proposition a également rencontré l’approbation.

La motion a été votée à l’unanimité.