Points relatifs à la gestion des déchets

Nicole a validé tous les points liés à la nouvelle gestion des déchets.

En effet, ceux-ci découlant de l’imposition par Idelux et Fostplus de la collecte des PMC par les sacs bleus, la commune est tenue de s’aligner. Le but de ce changement est d’augmenter la part captée de ces déchets. En effet, selon l’expérience menée depuis 2017 à Arlon, Bastogne et Lierneux, le poids de ces déchets collecté est passé de 10 Kg par an et par habitant, chiffre correspondant à la moyenne en province de Luxembourg, à 16,2 Kg par an et par habitant, chiffre se rapportant de la moyenne régionale de 15 Kg par an et par habitant.

Les représentant de la ville se sont surtout inquiétés des tarifs demandés par Idelux qu’ils s’attendaient à voir baisser, eu égard à la baisse du personnel requis dans les recyparcs et à l’augmentation supposée de la valeur commerciale des déchets. Cependant, d’une part les traitements des déchets avant leur recyclage sont de plus en plus pointus et couteux, grevant les bénéfices de la revente des déchets valorisables et d’autre part, de nouvelles filières vont apparaître dans les recyparcs, qui nécessiteront de la main d’œuvre, notamment le recyclage des matelas et des plâtres.

Nicole quant à elle a interpelé les représentants d’Idelux sur la finalité de leur métier. Le discours est en effet axé sur la captation maximale des déchets. Rien n’est mentionné sur les actions menées pour diminuer la part des déchets produits. Durant l’expérience pilote de 4 ans à Arlon, Bastogne et Lierneux, le poids capté de déchets est resté stable. Il n’a pas augmenté, ce que craignait Nicole suite à la plus grande facilité encore pour les riverains de s’en débarrasser, il n’a pas diminué non plus. Il faut vraiment que les habitudes de la population évoluent en termes d’émission de déchets.

Nicole a validé le renouvellement du projet « O déchets » de la ville et espère que celui-ci touchera une partie significative de la population et se traduira dans les chiffres de déchets.

Prime tri et VRAC

Nicole valide le point, tout en invitant à la vigilance par rapport au vrac pratiqué par les commerçants. Il faut qu’il s’agisse de vrai beau vrac et pas de vente en vrac de produits sortis de conditionnements tout aussi polluants que leur équivalents emballés !

Modification du budget du CPAS

Tout en reconnaissant et saluant le travail mené par le CPAS durant cette année marquée l’épidémie et les inondations, Nicole s’abstient. Elle regrette en effet de ne toujours voir aucune référence à un plan hiver. Elle n’est pas convaincue de la possibilité pour un « sans abris » d’obtenir facilement un hébergement d’urgence pourtant nécessaire durant les froides nuits d’hiver.

Carence en personnel infirmier à Vivalia

Ce point a été ajouté à la demande de Mme Lydie Hainaut et a fait l’objet d’un long échange, mais d’aucun vote.

La pénurie en personnel soignant dans les hôpitaux de Vivalia devient critique. Il manque 125 EQTP infirmiers par rapport aux besoins, de plus, le personnel est épuisé et présenterait un taux d’absentéisme proche de 30 %. En conséquence des lits hospitaliers sont actuellement fermés, à savoir : 70 des 403 lits d’Arlon, 24 des 90 lits de Bastogne et une dizaine des 317 lits de Libramont.

Cette pénurie provient du manque d’attractivité du métier d’infirmier encore renforcé par la pandémie, de l’attrait du Luxembourg et d’un grand malaise au sein de Vivalia.

Nicole exprime son empathie à tout le personnel soignant, hospitalier et extra hospitalier. Elle considère qu’il faut prendre des mesures rapidement, sur le plan financier, organisationnel et humain.

Des promesses financières conséquentes ont été faites au pic de la pandémie, mais n’ont pas été suffisamment suivies de fait. Il faut avancer rapidement, pour enrayer l’hémorragie.

Le métier de soignant doit aussi retrouver de l’attractivité sur le long terme, car la pénurie déjà présente actuellement va forcément s’aggraver si ce métier n’est pas revalorisé de façon très conséquente, sur le plan financier et humain. Il importe donc de définir une stratégie de revalorisation à plus long terme.