• Hôpitaux – Motion relative au personnel soignant

Bien que très sensibilisée à la question pénurie de personnel soignant, Nicole s’est abstenue sur cette motion qu’elle considère contreproductive à certains égards.

En effet, au niveau de Vivalia, la pénurie n’est pas liée à la seule question pécuniaire, mais provient aussi d’un problème d’ambiance. Des audits du personnel ont bien eu lieu. Les mesures doivent encore être adoptées concrètement sur le terrain.

Nous sommes aussi très mal à l’aise par rapport la demande de flexibilité accrue demandée de façon structurelle pour faciliter l’organisation des plages de travail en planifiant par exemple des journées de 11 heures de travail et en assouplissant les règles relatives aux heures supplémentaires et à leur défiscalisation. Le parallèle avec l’Horeca est mal venu. Il est ici question de la vie des gens et non de loisirs. Les mesures appliquées en période de pandémie ne peuvent pas être généralisées. Le personnel soignant est sur les rotules, lui demander de prester encore plus n’est pas une solution.

Enfin, la pénurie concerne tout le secteur infirmier à l’hôpital, dans les maisons de repos et de soins et dans les soins ambulants.

Nous considérons dès lors que la motion telle qu’elle est formulée ne va rien changer par rapport aux travaux déjà en cours aux autres niveaux de pouvoir en concertation avec les interlocuteurs sociaux

• Mobilité – Marchés publics – Placement d’abris voyageurs sur le boulevard urbain

Bien que fondamentalement très favorable au placement de ces abris bus, Nicole s’est abstenue sur ce point, en raison du contenu du cahier des charges.

La motivation du placement de ces abris bus est bien pompeuse quand elle dit que  le placement de ces abris répond à l’objectif stratégique du Plan Stratégique Transversale d’« Être une commune attractive et rayonnante». Le placement d’abri bus relève du respect le plus élémentaire des usagers des transports en commun. Je viens d’une toute petite commune rurale et j’ai toujours connu des abri bus dans mon village. Il est assez incroyable que la ville Marche soit seulement occupée à installer des abris bus sur son boulevard urbain inauguré il y a 10 ans.

Pourquoi exclure le bois comme matériel pour les parois latérales ? Le bois est un matériau local et il est regrettable de l’exclure. Le procédé de torréfaction du bois permet d’obtenir des panneaux durables sans aucun ajout chimique.

Le délai de livraison est de 45 jours, ce qui est très court et exclut de facto de petites  entreprises locales, ou d’économie sociale, qui auraient pu répondre moyennant un cahier des charges conçu en fonction de leurs capacités de production et d’organisation.

Le cahier des charges ne parle pas de dispositifs pour attacher des vélos. Ceux-ci sont pourtant financés à 80 % par la région wallonne pour les arrêts sur les lignes habituelles et à 100 % pour les arrêts le long des lignes expresses. Pourquoi s’en passer ?

Est-on certain que le PCM ne va pas entraîner le déplacement de certains abris bus ?

Il faudra aussi penser à l’aménagement d’abri bus sur les autres arrêts de la commune, notamment dans les villages et tout particulièrement à la nouvelle gare des bus !

Les réponses reçues ne rassurent pas : le cahier des charges n’est pas remis en question. L’interdit du recours au bois est répété, mais pas expliqué ! L’absence de dispositifs pour attacher les vélos est justifiée par le fait que de 3 grands PK à vélos seront installés dans la ville dans le cadre du PCM. Le PCM ne porte pas sur les transports en commun et donc n’impactera pas la localisation des arrêts de bus ! Les abris bus sont placés sur le boulevard urbain à la demande de l’OTW (opérateur de transport en Wallonie).

En bref, la transition modale en faveur des transports en commun n’est pas une priorité des gestionnaires communaux !

Par contre, deux abris bus seront prochainement installés à la gare des bus et la commune est ouverte à l’installation d’autres abris bus ailleurs dans la commune.