RETOURS DU CONSEIL COMMUNAL DU 06 NOVEMBRE 2023

Publié le 7 novembre 2023
Rédigé par 
marche-en-famenne

Éclairage public : Remplacement de luminaires en 2024

Nicole a validé le placement de luminaires LED à Champlon, Humain, On, Marloie, Waha et s’est renseignée sur les résultats de l’éclairage LED intelligent installé à Hargimont début 2023.

Il s’avère que cette expérience pilote n’apporte pas satisfaction jusqu’ici : les luminaires s’allument et s’éteignent de façon non contrôlée. Ores est intervenu à plusieurs reprises, mais des soucis subsistent. Il y aurait un souci de technique sur le matériel, mais Ores n’aurait le choix pour ce type de matériel qu’entre 2 fournisseurs qui n’apportent manifestement pas de solution adéquate. A suivre, donc.

 

Pour rappel le déploiement de l’éclairage LED sur la commune est prévu sur 10 ans  jusqu’en 2029. Environ 50 % des luminaires LED auront été installés à l’issue du déploiement 2024.

 

 

 

3. Achat d’une balayeuse urbaine 100 % électrique – Approbation

Nicole a évidemment validé ce point qui a fait l’unanimité

 

4. Approbation du projet d’acte d’acquisition d’une propriété au Fond des Vaulx

 

Nicole a évidemment validé ce point qui a fait l’unanimité

 

 

Points 7 et 8 : déchets ménagers : taux coût vérité et taxe d’enlèvement

Nicole a questionné sur le service PMR qui serait fini depuis novembre 2021. L’échevine lui a répondu qu’elle pense qu’il reste un service, mais devra vérifier…

Nicole est interpelée par le coût que représente la lutte contre les dépôts sauvages : 62.700 €. Tout est-il bien mis en œuvre pour dissuader les dépôts sauvages et pour identifier les personnes responsables de ces dépôts sauvage et les sanctionner ?  Il lui est répondu que 2 agents communaux effectuent les constats. Il y a de l’ordre de 200 dépôts sauvages par an, mais seulement 35 verbalisations sur l’année, car il est difficile d’identifier les contrevenants.

Nicole considère que le forfait de base demandé à tous les ménages pour l’enlèvement des déchets n’encourage par les « ménages 0 déchets » et que la prime de 25 € pour fréquentation des magasins qui font du vrac ne valorise pas cette démarche à sa vraie valeur. Il lui est répondu que cette prime et toutes les actions pour favoriser le 0 déchet sont déjà un bel effort de la ville.

Elle juge que l’enrôlement en matière de taxes de déchets des personnes qui arrivent à Marche et le désenrôlement  de celles qui nous quittent, devraient être réalisés en temps réel. Il lui est répondu que cette question se pose aussi au sein du collège, mais qu’aucune solution n’a encore été trouvée à ce  niveau par l’administration.

Enfin, Nicole n’obtient pas de clarification concernant l’augmentation du coût des collectes ; les documents du conseil faisant référence à une augmentation de 2,3 % du coût demandé par Idelux et d’une inflation de 13 %…

Sur base de ces réponses qui ne la convainquent pas totalement, Nicole a accordé son vote au point 7 et s’est abstenue au point 8.

 

 

 

17. Direction financière – CPAS – Budget 2023 – Modifications

budgétaires ordinaire et extraordinaire

Nicole s’est abstenue sur ce point, car elle trouve que la communication de la ville sur la présence de sans abri sur son territoire manque de transparence.

Le discours habituel est qu’il n’y a pas de sans-abris à Marche.

Cependant la modification budgétaire comporte un montant de 60.000 € en tant que revenu d’intégration pour sans abri occupant pour la 1ère fois un logement et un montant de 30.000 € en tant qu’aide sociale à l’installation de sans abri. On ne peut donc pas nier la présence de sans-abris !

Il lui est répondu par le président du CPAS que la ville ne décernait pas facilement d’attestation de « sans-abritisme » aux personnes qui n’avaient pas de domicile fixe et étaient hébergées çà et là… mais que cette fois, il y avait eu la volonté de leur attribuer un logement social plutôt que de devoir octroyer ce logement à des non marchois !   

Elle a également questionné par rapport à la baisse de près de 40.000 € du montant des repas à domicile.

Celle-ci est le résultat de la hausse du prix de ces repas qui a entraîné de nombreuses défections des commandes. Une analyse doit être réalisée de l’impact de cette décision, prise il y a 1 an.

 

Questions Ecolo à la Majorité

 

Plan hiver

Les plans « grand froid » ont démarré ce 1° novembre dans les grandes villes wallonnes, telles que Verviers, Liège, Namur, Charleroi. Ils seront opérationnels jusqu’à fin mars.

Arlon prend aussi sa part à ce plan hiver avec un accueil de nuit. Il y a quelques jours, le bourgmestre d’Arlon a témoigné au journal télévisé d’une surcharge de ce centre d’accueil, vu que celui-ci est le seul en province de Luxembourg.

Je vous ai régulièrement interpelés à propos du plan hiver de la ville de Marche et plus particulièrement sur la question de l’accueil de nuit de personnes sans abri durant l’hiver.

Il m’a été répondu à plusieurs reprises qu’il existe un accord en ce sens avec la caserne.

Selon ce que j’ai compris, il manquait cependant du personnel de profil éducateur pour que cet accueil soit opérationnel. Avez-vous pu rendre cet accord opérationnel ? Allez-vous faire la publicité de cette structure ? Ou celle-ci restera-t-elle cachée pour n’attirer personne ?

Il n’est pas question d’attirer toute la misère du monde, ni que Marche se substitue aux grandes villes qui doivent garder les plus grandes capacités d’accueil, mais de simplement prendre sa part. Marche a tendance à se vouloir grande dans certaines circonstances et toute petite dans d’autres…

En bref, Marche va-t-elle enfin prendre sa part dans l’accueil hivernal des personnes les plus démunies ? Je vous remercie.

 

Il est répondu que Marche fait plus que son devoir pour l’accueil de personnes en situation de précarité, vu le taux élevé de logements sociaux et fait preuve d’une grande réactivité en cas de signalement de personnes sans-abris. Elle veille tout particulièrement à assurer un suivi de long terme. En revanche, la piste d’une collaboration avec la défense pour l’accueil hivernal a été abandonnée, car trop de contraintes auraient été exigées de la part des personnes, telles que l’interdiction des animaux de compagnie et des addictions.

Il n’y a donc pas de projet d’hébergement hivernal de nuit sur Marche et il n’y en aura pas.

 

Nicole, tout en respectant le travail social effectué par ailleurs par la commune, ne peut que regretter ce positionnement et ce d’autant plus que le président du CPAS dit que : « des sans-abris arrivent à Marche en été et repartent en hiver ». Ceci est forcé en l’absence d’hébergement hivernal ! Certaines personnes se sentent insécurisées dans grosses structures. Une petite structure d’accueil de nuit aurait donc sa place à Marche !

 

 

Accueil de la petite enfance :

 

Monsieur le bourgmestre,

Monsieur l’échevin de la petite enfance,

 

La commune de Marche a développé de longue date des structures d’accueil de la petite enfance de grande qualité et reconnues comme telles. Cependant, celles-ci semblent actuellement saturées au point qu’on annonce des délais d’attente de plus de 1 an. Un enfant à naître en avril 2024 chez un jeune couple marchois ne serait, en l’état actuel, accueilli dans une crèche communale marchoise qu’en avril 2025. C’est bien tard ! D’autres situations de personnes confrontées à de longs délais pour obtenir une place en crèche m’ont interpelée.

Cette saturation des structures d’accueil de la petite enfance n’est pas propre à Marche. Loin s’en faut. Marche dispose d’ailleurs d’un taux de places d’accueil pour la petite enfance plus élevé que celui des communes voisines et son projet d’une nouvelle crèche à la ferme Sepul n’a, pour cette raison, pas été retenu au plan cigogne de la FWB.

 

Par rapport à cette saturation des crèches communales, j’ai tout d’abord des questions territoriales qui peuvent sembler mesquines, mais qui ont leur importance en termes de capacité d’accueil des jeunes enfants marchois :

  1. Dans certaines communes, les enfants locaux sont prioritaires pour accéder aux crèches communales ? Est-ce le cas à Marche ? Si pas, y a-t-il un obstacle à créer ce type de priorisation ?
  2. Avez-vous une idée du pourcentage de non-marchois parmi les enfants qui fréquentent les crèches communales ?
  3. Est-ce qu’une collaboration ou une réflexion est menée à l’échelle supra communale sur cette question et ce plus particulièrement :
    1. avec Rochefort dans le cadre de l’étude en cours en vue du rapprochement / mariage ?
    2. dans le cadre du gal ROMANA ?
    3. avec les communes de Somme-Leuze et Hotton ?

 

Par ailleurs,

  1. Le projet de la commune de créer une crèche à la ferme Sepul d’une capacité de 28 places poursuit-il son évolution, en dépit de l’absence de financement de la FWB ? Si oui, quand cette structure sera-t-elle ouverte ?
  2. Est-il pertinent que cette nouvelle structure remplace à terme la crèche les Balouches qui accueille actuellement 15 enfants. Ne serait-il pas pertinent de conserver ces 2 structures ?
  3. Il est essentiel de faire évoluer la capacité d’accueil de la petite enfance parallèlement à la création d’emplois sur Marche. Cette dimension est-elle suffisamment prise en compte lors de l’étude de la création de nouvelles zones d’activités ou de l’extension des zones d’activités existantes ?

 

En conclusion, garantir une capacité d’accueil suffisante pour la petite enfance est un facteur décisif pour attirer et ancrer de jeunes ménages dans notre commune.

Marche veut attirer et ancrer des jeunes ménages et mène une politique en ce sens, notamment par la création d’emplois et la mise en vente de terrains à bâtir communaux.

Il est essentiel pour être cohérent de trouver des solutions structurelles au manque de places d’accueil, pour que l’offre de places d’accueil de la petite enfance couvre la demande sans générer de longues attentes qui sont source de stress pour les parents de jeunes enfants.

 

 

Réponse :

 

Les différentes structures d’accueil de la ville de Marche sont détaillées.

Il y a 129 places à temps plein réparties sur 6 crèches communales, 35 et bientôt 50 places dans les co-accueils. Enfin chacune des 20 gardiennes encadrées peut accueillir 4 enfants, ce qui porte à 80 le nombre de leurs places d’accueil.

Il y a actuellement 268 enfants accueillis et bientôt 290.

La ville de Marche a donc une couverture de 68 %, càd 68 places pour 100 enfants en âge de crèche, ce qui classe Marche en 12° position en FWB et en 1° position en province du Luxembourg. Ce taux 68 % est très supérieur au minimum conseillé par la FWB et bien supérieur à la moyenne en FWB qui est de 37,7 %.

La moitié des enfants accueillis dans les structures d’accueil marchoises provient de Marche, tandis que l’autre moitié, vient des communes avoisinantes qui sont nettement moins bien desservies en crèches, à savoir Nassogne, Somme-Leuze, Rochefort, Ciney, Hotton, Rendeux.

Le coût global de fonctionnement de ces structures d’accueil à charge de la ville de Marche hors subside est de 400.000 €/an.

La commune poursuit sur fonds propres son projet de crèche Sepul et déplore qu’il ne soit pas égaiement tenu compte du nombre d’emplois locaux dans l’octroi de subsides aux structures d’accueil.

Elle regrette qu’il ne soit pas possible d’apporter de priorité aux seuls enfants de la commune, puisque la seule priorisation légalement autorisée mettrait sur le même pied les enfants de la commune et les enfants des personnes qui travaillent dans la commune, ou y suivent une formation.

L’approche d’au moins une commune voisine en vue d’obtenir une meilleure répartition des frais de garde des petits enfants, n’a pas été fructueuse. Marche n’a reçu que des cacahuètes. La solidarité ne joue pas à ce niveau-là.