Nicole s’est abstenue sur ce point.

Elle regrette en effet que :

1. Seuls 34 bâtiments sont en gestion énergétique sur les 116 bâtiments communaux. C’est bien trop peu et cela fait des années qu’elle le déplore au conseil. De plus, aucun rapport PEB n’est encore disponible pour ces 34 bâtiments !
2. Le rapport porte surtout sur des changements de chaudières, de boilers, mais aucune information ne figure sur divers travaux pourtant réalisés dans les écoles (changements de châssis, installation d’éclairage LED…).
3. Une seule action de sensibilisation a été menée en 2023 consistant dans le rappel du fonctionnement des climatiseurs. C’est maigre !

Elle salue le régime de primes mis en place par la commune pour inciter les citoyens à isoler leur logement.

Ce point a été soustrait au vote suite aux échanges au sein du conseil, car il était tout à fait contraire à la volonté de la ville déclarée à la presse de soutenir les agriculteurs.

Il était en effet incohérent de la part de la ville d’un annoncer sa volonté de réserver 1.000.000 d’€ pour acquérir des terres agricoles à mettre à disposition des agriculteurs pour les soutenir, tout en soustrayant cette terre de AYE de 1,14 ha au bail à ferme pour le mettre en location au plus offrant !!!

Concernant l’annonce de la ville de sa volonté de soutenir le monde agricole, Nicole a regretté qu’elle ait été adressée dans ce niveau de détail à la presse, sans passer au préalable par le conseil communal qui se tenait 3 jours plus tard. C’est considérer le conseil comme la chambre d’entérinement des décisions de la majorité, c’est dommage…

• 1000000 €, cela paraît beaucoup mais :
  • Si on considère qu’il y a 60 exploitants agricoles marchois, cela fait en moyenne 16.666 €/exploitation, c’est peu quand on connaît les charges qui pèsent sur les épaules des agriculteurs !
  • Si on considère que le terrain agricole se vend actuellement à 40000euros/l’ha (tout frais compris), cela correspond à 25 hectares, à l’échelle de la commune, c’est anecdotique !

• Il existe d’autres façons de soutenir les agriculteurs :
  • la commune pourrait s’engager à acheter une part bien plus importante des productions locales pour alimenter les cantines que ce n’est le cas actuellement. Puisque la commune met déjà des terres à disposition des agriculteurs, il est possible d’établir des contrats « in house » pour faire des achats en évitant les appels d’offres publics.
  • Une autre option pour la ville est de devenir actionnaire de la coopérative « Terre- en-Vue ».  Le « champ de la Berge » à Hargimont est actuellement en recherche de coopérateurs et la ville pourrait donc très utilement soutenir ce projet !
  • La ville peut aussi décider d’adopter à l’avenir une attitude bien plus parcimonieuse dans la consommation de terres agricoles, ceci notamment pour le développement de zonings d’activités. Est-il nécessaire de faire une extension du WEX, alors que des zonings sont très incomplets à proximité (Rochefort, Bourdon) ? On peut se questionner sur le nombre d’Ha de terres agricoles artificialisées ces 20 dernières années au profit de projets immobiliers ou pour être insérées dans des zones d’activité économique (commerciale ou industrielle).

• Par ailleurs, il est question d’aider les agriculteurs qui exercent leur activité à titre principal. Cependant, à l’heure actuelle, quel jeune peut devenir agriculteur à titre principal ? La plupart doivent débuter par une activité agricole à titre complémentaire, ce qui est lourd, mais renforce la pérennité du projet. Il serait dommage de les exclure de cet accès à la terre.
• Enfin, je doute très fort que l’investissement prévu pour construire la halle de la « Place aux Foires » (budgétisé à 200.000 € – sans compter l’aménagement des voiries tout autour) soit rentable pour secourir les agriculteurs !

En conclusion : La volonté de la ville d’aider le monde agricole est certainement louable. Cependant, il existe plein de façons d’aider l’agriculture et l’idéal serait d’opter pour différents types de soutien. Il faut aussi et surtout se poser la question du type d’agriculture que l’on veut favoriser ? Je plaide pour que la ville soutienne une agriculture nourricière et respectueuse de l’environnement, pour respecter la santé des agriculteurs et des consommateurs.

Nicole accorde son vote au projet de bail emphytéotique à destination du Stade de Rugby à On, tout en ayant suggéré et obtenu au préalable que les espaces verts fassent l’objet d’une gestion différentiée.

Nicole a apporté son vote à ce point, tout en ayant suggéré et obtenu qu’il soit tenu compte de l’importance de l’extension de surface occupée au sol pour calculer le supplément de location.

Bien que partageant le fond de la motion, Nicole a émis un vote d’abstention à cette motion, car la décision de réduire l’ouverture des guichets émane uniquement de la SNCB et non pas du ministre.

Les écologistes regrettent tout comme vous cette décision. Le député marchois Olivier Vajda a d’ailleurs interpelé le ministre à ce sujet.

Nicole a rappelé que les différentes familles politiques présentes au conseil communal sont présentes au CA de la SNCB et n’ont donc pas plus que le ministre pu bloquer cette décision.

Par ailleurs, le ministre a remis les trains sur les rails à long terme en obtenant :

• un refinancement massif de la SNCB dès la déclaration de politique fédérale et lors des révisions budgétaires, ce qui permet à la SNCB de bénéficier d’un budget inédit.
• Il est également à la base du nouveau contrat « Le Contrat de service public » de la SNCB pour 2023 – 2032. Le précédent contrat datait de 2008 !

Nicole a apporté un vote favorable à ce subside de 15.000 € pour meubler la salle après avoir suggéré et obtenu que soit respectée la Charte “Achats Publics Responsables” signée par la Ville en 2019. Il s’agira donc d’éviter le plastic et d’opter pour des matériaux durables.

Nicole s’est abstenue sur ce point. Elle considère en effet justifié d’installer le WI-Fi dans les salles où les data mobiles ne sont pas disponibles, mais superflu de l’installer ailleurs.

Elle s’étonne qu’outre l’installation, la ville prenne à sa charge les redevances annuelles, alors que toutes les autres charges sont payées par les locataires.

Tout en appréciant cette corrida, Nicole s’étonne que la ville soutienne financièrement un événement qui rapporte à ses organisateurs. Elle a tout de même apporté son vote à ce subside, sur base du fait que seul cet événement occasionne un subside au TAF qui organise 3 événements chaque année à Marche dont certains sont beaucoup moins rentables.

Nicole a voté cette prime et se réjouit qu’une vingtaine d’employés la sollicitent.