Retours du conseil communal du 5 octobre 2020

Publié le 6 octobre 2020
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marche-en-famenne

Point 2 de l’ordre du jour : Maison du tourisme : Information sur les travaux :

Suite à la présentation effectuée par le président de la maison du tourisme, la conseillère regrette que les travaux identifiés par l’audit énergétique pour améliorer les performances énergétiques de la maison du Tourisme n’aient pas été retenus pour des raisons de « return on investment ». Un bâtiment public se doit de montrer l’exemple en la matière.

Elle insiste par ailleurs sur la nécessité d’anticiper suffisamment la recherche de l’opérateur qui assurera la location des vélos. Il serait regrettable que l’outil soit prêt, mais doive rester inoccupé, faute de candidats. L’organisation d’un service de location de vélos est contraignante : il faut être ouvert le dimanche et les jours fériés, pouvoir adapter les vélos aux utilisateurs, les remettre en état après usage… C’est tout un métier qui ne s’improvise pas !

Il s’agissait d’un simple point d’information n’entraînant pas de vote.

Point 3 de l’ordre du jour :  Collaboration – fusion  renforcée Marche – Rochefort

La conseillère donne son accord sur le principe de l’étude de rapprochement entre Marche et Rochefort.

Elle regrette toutefois que cette étude s’axe de facto sur le rapprochement communal entre Marche et Rochefort, au détriment d’une analyse des rapprochements qui pourraient être opérés avec les autres communes avoisinantes que sont, en ce qui concerne Marche :  Nassogne, Hotton, Somme-Leuze et Rendeux.

Son souci n’est certes pas de promouvoir un rapprochement à l’échelle de toutes ces entités,  mais bien d’élargir la réflexion. Commander une analyse de rapprochement Rochefort – Marche dans le but d’atteindre facilement la taille critique de 30.000 habitants en additionnant les 17.700 habitants de Marche et les 12.500 de Rochefort est un peu court comme critère de choix…

Elle s’interroge aussi sur le contenu des analyses qui seront réalisées. Celles-ci étant confiées aux opérateurs de développement économique que sont Idelux et le BEP, cet aspect sera privilégié par rapport à d’autres dimensions, notamment sociales et culturelles.

Point 8 de l’ordre du jour : Composition de la Commission Communale de Rénovation Urbaine (CCRU)

Le syllabus du conseil annonce la décision de : « Puiser dans les candidatures reçues pour la Commission Consultative d’Aménagement du Territoire et de Mobilité  afin d’éviter de lancer un nouvel appel à candidatures qui prend du temps pour un résultat souvent décevant.

La conseillère se dit quant à elle déçue de cette décision. La participation citoyenne prend du temps, nécessite de l’énergie, c’est normal. Il est regrettable d’y renoncer, surtout dans le cadre d’un projet de rénovation urbaine censé être participatif.

Elle s’était à l’époque opposée à la sélection opérée pour la CCATM, elle émet a fortiori un vote d’opposition quant au processus de sélection de la CCRU. C’est une occasion manquée de participation citoyenne.

Point 9 de l’ordre du jour : Caméras de surveillance : demande de la police d’utiliser les caméras.

La conseillère s’est tout d’abord enquise de la portée de l’accès prévu à la police.

Elle n’est en effet pas fermée à l’utilisation des caméras à des fins de sécurité routière, ou dans le cas d’un mandat précis de recherche.

Dans la mesure où il lui a été répondu par le bourgmestre qu’évidemment, le but était de laisser la police accéder aux images, à toutes les images, pour assurer non seulement la sécurité routière, mais la sécurisation globale de la population, la conseillère a émis un vote d’abstention.

Partant d’un a priori de confiance démocratique vis-à-vis de la population, elle n’est en effet pas favorable à un mandat tous azimuts de l’accès par la police aux images.

Points 12, 13 et 14  de l’ordre du jour concernant respectivement la modification des règlements d’Ordre Intérieur de l’école des devoirs de On, Marche et Aye

La conseillère questionne quant à la raison de la limitation de l’accès des 12-15 ans aux seuls jeunes ayant fréquenté l’école de devoirs avant 12 ans. La situation des familles peut changer, de nouveaux habitant peuvent souhaiter inscrire leurs adolescents, les besoins des jeunes évoluent et il est fort probable que des jeunes qui n’auraient pas fréquenté l’école des devoirs dans leur enfance soient demandeurs d’y aller.

Il lui est répondu que le projet d’école de devoirs concernant prioritairement les enfants d’école primaire, c’est la tranche d’âge 6-12 ans qui est privilégiée, avec une petite ouverture aux 12-15 ans précités. L’école de devoirs a par ailleurs plus de succès que de capacité d’accueil et a enregistré une longue liste d’attente. Il faut bien un critère de sélection. Organiser un accueil orienté vers les 12-15 ans serait un autre projet, avec d’autres besoins…

Sur base de cet éclaircissement, la conseillère a apporté son vote à la modification proposée.