Retours du conseil communal du 14 décembre 2020

Publié le 15 décembre 2020
Rédigé par 
marche-en-famenne

Retours du conseil communal du 14 décembre 2020

Budget du CPAS:

La conseillère a tout d’abord communiqué son empathie au personnel CPAS dont l’année a particulièrement été éprouvante en raison du coronavirus. Elle a ensuite questionné suite à l’exposé du président. Elle a ensuite questionné.

  1. Le nombre élevés de jeunes bénéficiaires du revenu d’intégration social à Marche est interpelant. Plus encore leur proportion plus élevée à Marche que partout ailleurs (province, RW, Belgique) est étonnante, car la moyenne d’âge de la population marchoise a augmenté ces dernières années et est plutôt plus élevée que celle des alentours… Comment cela peut-il s’expliquer ?
  2. Selon ce qui a été expliqué l’effet du Covid se fera sentir de façon plus aiguë au 1° semestre en termes de demandes d’aide au CPAS. Cette crise qui s’attaque à tout le monde fragilise encore plus les plus fragiles.

L’hiver est là, quel est le plan grand-froid ? Marche voudrait être reconnue en tant que grande ville. Les grandes villes offrent des hébergements de secours en période hivernale. Un accueil hivernal existe à Arlon, puis il faut aller à Namur, Liège ou Charleroi… Offrir un hébergement de premier secours ne crée pas de misère, au contraire, elle la soulage. Que fait Marche ?

  1. La crise a révélé la grande vulnérabilité de structure telles que les maisons de repos qui concentrent des personnes fragiles ; le CPAS souhaite augmenter la capacité d’accueil à proximité du home Libert, quel est l’impact de la crise sur le projet ? Qu’est-ce qui est prévu pour augmenter la résilience du home ?
  2. La crise a provoqué des demandes de logements d’urgence suite à des séparations, comment ce besoin est-il géré ?

 

La réponse reçue est incomplète, mais rassure tout de même :

La présence de plus nombreux jeunes allocataires au CPAS s’expliquerait par un mouvement des grandes villes vers la province de jeunes fuyant les grandes villes et leurs dangers, un turn over important aussi – si les jeunes sont nombreux ils ne s’installent pas à long terme dans la dépendance au CPAS – l’offre en logement sociaux parmi les plus élevée de Wallonie. Ces jeunes ne sont pas non plus gardés dans l’immobilité, mais secoués par le CPAS qui les poussent dans diverses démarches dynamiques.

En ce qui concerne l’accueil grand-froid, un accord est passé avec l’armée pour l’accueil des personnes sans abri. Celles-ci ne seraient cependant pas légion et la politique choisie est de tenir cet accord dans la plus grande discrétion pour « éviter un appel » !

Les projets du home viseront la résilience. La piste analysée, à savoir le modèle du « cocoune » est-il la seule voie ?

Vu l’existence de cet accord avec l’armée pour accueillir les sans-logis dans le cadre des grands froids, vu la difficulté de l’année traversée et les conditions sanitaires difficiles dans laquelle la nouvelle année va commencer la conseillère accorde un vote positif au budget.

Budget communal

La conseillère est critique par rapport à la présentation du budget.

En particulier, alors que les différents échevinats présentent des résultats et des objectifs chiffrés, le seul chiffre figurant dans la chapitre de la transition écologique est le nombre de 1500 gourdes distribuées dans les écoles. C’est maigre.

A part, cela ce chapitre énumère différents domaines de travail, sous forme de bonnes intentions en matière environnementale. Celles-ci sont certes louables, mais leur caractère non chiffré peut faire craindre que Marche ne se positionne pas encore en mode « pieuses intentions » que nous essayerons de faire pour l’environnement, plutôt qu’en mode projets concrets à réaliser, avec des budget et des équipes à la clé.

A la lecture plus approfondie, la présentation selon les « silos » échevinaux du budget communal semble être, au moins pour partie responsable de cette absence de budget chiffré pour la transition écologique.

En effet, la conseillère peut, par exemple, se réjouir des travaux prévus en matière de mobilité cyclable identifiée par le plan communal de mobilité comme une clé principale de l’amélioration des flux de circulation à Marche, des projets de rénovation de bâtiments scolaires dans le contexte UREBA.

Marche semble donc bien entrée en transition écologique.

En conséquence, la conseillère décide, en dépit de cette présentation dont elle n’approuve pas la forme, de donner son feu vert au budget. Elle espère voire à l’avenir une présentation reflétant mieux  la transversalité de la question écologique qui ne peut désormais être éludée, quel que soit le domaine d’investissement.