Toutes les propositions

Aménagement du territoire et biodiversité

Ensemble, pensons un territoire apaisé, inclusif et résilient !

Protéger l’environnement et les citoyen·nes sont les deux plus grands défis du XXIe siècle. Pour que notre commune reste un lieu convivial, sain, agréable ; pour être plus forts, mieux préparés aux grands changements actuels, il est nécessaire d’anticiper dès à présent. Cela passe aussi par un aménagement du territoire résilient ; par une mobilité plus durable et apaisée ; par une réduction de notre consommation d’énergies fossiles chères, polluantes et sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle ; par la sauvegarde de la biodiversité, de nos espaces verts, de nos terres agricoles et du caractère rural de la commune ; par une adaptation aux changements climatiques en cours et à venir. 

La commune peut jouer ici un rôle concret et être une actrice clé de la transition, via l’exemplarité, l’impulsion concrète et les contacts avec les citoyen·nes et les entreprises locales.

Urbanisme

  • Limiter la hauteur des bâtiments à rez +2 voire rez +3, et ne plus déroger aux prescriptions du règlement communal d’urbanisme, ni du GCU quand il sera d’application.
  • Soutenir la construction d’habitats groupés intergénérationnels autour d’espaces verts.
  • Soutenir l’arrivée de l’habitat léger, avec une règlementation adaptée et adoptée avec les citoyen·nes.
  • Encourager la création d’espaces de convivialité, notamment en poursuivant les enveloppes participatives. Encourager, pour les projets immobiliers d’ampleur, l’aménagement d’espaces communs intérieurs (salle de réunion, salle de fête…) et extérieurs (espaces verts, potager collectif, barbecue…).
  • Mieux écouter les décisions de la CCATM.
  • Créer des plaines et terrains de jeux nature dans tous les villages, adaptées aux enfants et aux adolescents, accessibles à toutes et à tous.
  • Créer des toilettes publiques accessibles à toutes et à tous et veiller à leur entretien, à l’image de nos voisins français. 
  • Installer des fontaines à eau publiques.
  • Favoriser les projets qui visent à scinder les habitats ou à limiter les projets 4 façades, pour limiter les nouvelles constructions et l’emprise au sol.

Énergie

  • Viser l’autonomie énergétique du territoire 
  • Augmenter l’efficacité énergétique des bâtiments publics et privés de manière à diminuer la consommation d’énergie, et donc continuer à soutenir les primes à l’isolation des logements.
  • Développer des partenariats public-privé pour produire de l’énergie renouvelable : créer des installations photovoltaïques sur les toits, sur les parkings… ; créer des projets de production et de partage de chaleur en réseau. 
  • Favoriser les réseaux de chaleur et communautés d’énergie, dans les zones opportunes. 
  • Rénover les logements du centre-ville pour le repeupler : rénover tous les logements situés aux étages des commerces appartenant aux instances publiques marchoises et davantage inciter les propriétaires privés à rénover les logements en leur permettant de bénéficier des mêmes conditions de rénovation (trains de rénovation). Veiller à ce que ces rénovations débouchent sur des logements adaptés à des besoins variés pour diverses structures familiales. 
  • Soutenir l’économie d’énergie des commerces sur le territoire communal : adopter des mesures qui, directement ou indirectement, soutiennent le développement de l’économie locale, de proximité et redynamisent l’attractivité des centres-villes et des villages.
  • Soutenir l’économie d’énergie des ménages : sensibiliser activement les habitant·es quant à la consommation d’énergie des biens, d’abord par un rôle d’information, ensuite à travers la prise de contact directe, par exemple suite à l’identification de zones peu isolées et dont les caractéristiques socioéconomiques indiquent d’agir en priorité.
  • Développer la production d’énergie renouvelable avec des unités à taille humaine contribuant à une nouvelle économie au service des citoyen·nes. Baser les plans de développement sur le potentiel communal, sur des concertations citoyennes, et sur des critères environnementaux stricts (ex. biomasse durable). Privilégier les zones artificialisées pour le photovoltaïque (ex. parkings). Refuser l’agri-photovoltaïsme, à moins qu’il permette une véritable utilisation du sol dans le cadre de sa fonction nourricière.

Adaptation aux dérèglements climatiques 

  • Végétaliser et meubler les espaces publics pour créer des espaces ombragés où il fait bon s’assoir pour respirer, échanger…
  • Rendre les voies piétonnes perméables et moins minérales : pour permettre une meilleure infiltration des eaux de pluie et respecter le vivant, végétaliser les voies piétonnes et les rendre perméables, tout en préservant une assiette suffisamment ferme pour la circulation des poussettes et des PMR.
  • Investir dans les infrastructures diminuant les risques d’inondations, telles que les zones d’immersion temporaire, l’élargissement des cours d’eau, les remises à ciel ouvert, les réserves d’irrigation, ou encore les « jardins de pluie » (espaces verts permettant la collecte et l’infiltration des eaux de pluie).
  • Veiller à garder des espaces perméables pour permettre l’infiltration de l’eau dans le sol et lutter contre les inondations. Dans le même ordre d’idée, nous travaillerons à désimperméabiliser les surfaces bétonnées là où c’est facilement faisable.
  • Coopérer avec les territoires voisins du même bassin versant (avec qui nous avons des cours d’eau en commun) pour mettre en place des stratégies efficaces et raisonnées de lutte contre les inondations. 
  • Stopper l’urbanisation en zone inondable. 

Mobilité 

  • Restaurer les trottoirs de la ville et des villages : à court terme, rénover les trottoirs en mauvais état et trop étroits. Imposer des obligations de trottoirs larges, confortables et végétalisés dans les cahiers des charges des nouveaux projets urbanistiques. Prendre des mesures pour éviter l’encombrement des trottoirs par des obstacles ou des véhicules stationnés.
  • Créer des aménagements pour piétons partout dans la ville et en particulier dans les zonings commerciaux, notamment à la Pirire et au Shopping Center N4 : trottoirs, passages piétons… pour que les gens puissent aller faire leurs courses à pied sans se mettre en danger.
  • Aménager les parkings en centre-ville pour mieux les exploiter : créer des parkings de délestage aux abords de la ville et dans quelques points stratégiques, comme aux abords des écoles, et organiser un pédibus pour les plus jeunes. Y lier le passage plus fréquent des boucles urbaines.
  • Compléter le réseau cyclable : assurer la protection des cyclistes à certains endroits clés (Hargimont-On-Jemelle ; accès à la prison ; Roy-Grimbiémont-Lignières ; Aye-Humain ; Champlon-Verdenne-Marche). Améliorer le réseau existant pour faire de Marche une commune réellement « vélo friendly » et sécurisée / sécurisante pour les cyclistes.
  • Créer des rues cyclables : donner la priorité aux vélos dans les rues du centre-ville et aux abords des écoles, sans en exclure les voitures. Mener une étude complète avec le soutien du GRACQ et de la Région wallonne pour renforcer la présence de mobilité douce en ville.

 

Biodiversité

Ensemble, prenons soin du vivant ! Espaces verts, jardins, prairies, le vivant est partout. Plantons, semons pour infiltrer l’eau, retenir nos terres et nous nourrir.

Nous nous attelons avec sérénité, ensemble, à la préservation de la biodiversité. Une nature protégée favorise le bienêtre et la santé de chacun·e et du vivant qui nous entoure. En choyant ce vivant, c’est nous-même que nous choyons. Nous avons la chance d’abriter dans notre belle commune des pépites de biodiversité, que nous souhaitons voir protégées et renforcées.

L’humain est lié au reste du vivant : notre état de santé, physique et mental, dépend en partie de l’environnement dans lequel nous vivons. De plus, une grande part de nos activités dépend du bon fonctionnement des écosystèmes. Si ces derniers sont en mauvaise santé, ce sont nos sociétés qui sont en danger. La biodiversité contribue à nous offrir des aliments sains, de l’eau potable et à nous permettre de respirer un air pur. On estime que plus de la moitié du PIB mondial dépend des services rendus par la Nature dans tous les secteurs, en ce compris la construction, l’agriculture et l’alimentation.

Pour toutes ces raisons, Marche doit se doter d’une politique ambitieuse en faveur de la biodiversité. 

Place à la nature

  • Actualiser le Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) de 2007 pour mettre à jour nos connaissances sur la biodiversité au sein du territoire : richesses, potentialités et faiblesse. Réaliser un plan d’actions à entreprendre afin de renforcer de cette biodiversité.
  • Prendre soin du Fond des Vaulx, le poumon vert de Marche : veiller à son entretien raisonné et durable ; lutter contre les projets d’infrastructures touristiques lourdes.
  • Adopter un guide des « bonnes pratiques environnementales » : porter une attention particulière à la dimension environnementale dans les demandes de permis d’urbanisme pour les nouveaux projets. Encourager, dans l’espace public, les cours d’écoles, les bâtiments publics, la verdurisation, la végétalisation des façades et toitures, l’accueil de la petite faune, la plantation d’arbres, etc. pour lutter contre les ilots de chaleur. Privilégier les espèces vivaces et locales.
  • Développer des projets de plantations d’arbres et d’arbustes fruitiers (pommiers, poiriers, pruniers, groseilliers, framboisiers…) en autocueillette dans les espaces verts, dans les quartiers et les villages.
  • Encourager une gestion différenciée (écologique) des espaces verts : fauchages tardifs, tontes diversifiées, matériels nouveaux plus respectueux des arbres, opération « en mai, tonte à l’arrêt »… Encourager la formation continue du service des espaces verts pour renforcer les pratiques de gestion plus en phase avec les écosystèmes.
  • Développer les réseaux de haies en partenariat avec les communes limitrophes ; prendre soin de nos cours d’eau pour offrir des espaces de circulation à la faune et la flore.
  • Diminuer la pollution lumineuse : maintenir l’extinction de l’éclairage nocturne et créer d’autres zones non éclairées pour les animaux nocturnes, en concertation avec les citoyen·nes. Développer une politique de « lumière juste à l’endroit juste ». Installer des luminaires « dimmables » lors de la rénovation de l’éclairage public, permettant de diminuer l’intensité lumineuse pendant la nuit. 
  • Sauvegarder les insectes butineurs : soutenir l’activité apicole, maintenir et/ou restaurer un réseau d’espaces propices à la vie des insectes pollinisateurs (c’est-à-dire sans pesticides), sensibiliser les citoyens à la problématique des insectes butineurs. 
  • Continuer la verdurisation des cimetières pour en faire des espaces sereins et accueillants tant pour les humains que pour la biodiversité. Pour nous, une autre culture du deuil est possible.
  • Rendre les voies piétonnes perméables et moins minérales : pour permettre une meilleure infiltration des eaux de pluie et respecter le vivant, végétaliser les voies piétonnes et les rendre perméables, tout en préservant une assiette suffisamment ferme pour la circulation des poussettes et des PMR.
  • Travailler en lien étroit avec le Département Nature et Forêt et les acteurs de terrain pour la préservation et le renforcement de nos forêts.
  • Sensibiliser les propriétaires privés à la gestion Pro Silva de leurs forêts, c’est-à-dire respectueuse des processus naturels des écosystèmes forestiers, tout en étant économiquement viable.
  • Travailler et soutenir les associations actives dans le domaine de la biodiversité et de la défense de la nature.
  • Aménager la zone humide du parc Van Der Straten et la zone humide du parc Saint-François (ouverture des cours d’eau). Connecter ces espaces verts les uns avec les autres.
  • Installer des composts collectifs sur le territoire de la commune.