Ensemble, prenons soin de nos lieux de vie ! 

Une commune plus verte, plus respirable, plus agréable, c’est aussi une commune qui travaille à diminuer les pollutions de tout ordre : intérieures, lumineuses, visuelles. C’est également une commune qui travaille à réduire les incivilités, les dépôts sauvages, et qui s’engage à assainir les endroits pollués. Nous voulons un cadre de vie sain pour notre commune : diminuer les déchets et les gaspillages, assainir ce qui peut l’être, gérer les ressources en eau de façon raisonnée.

Pollutions

• Participer au développement de la santé environnementale : mettre en place un plan d’actions visant à réduire l’exposition des populations les plus à risque (enfants et personnes âgées) aux effets des polluants intérieurs. 

• Limiter la publicité dans l’espace public : limiter voire interdire les panneaux publicitaires numériques sur l’ensemble du territoire communal, en passant notamment par une taxation maximale de ceux-ci. Instaurer des zones sans publicité, notamment dans les centres historiques, les abords d’écoles ou les zones naturelles (Natura 2000). Limiter les publicités aux seules campagnes qui respectent des critères précis en termes de lutte contre le sexisme et la malbouffe ou qui n’entrent pas en contradiction avec la lutte contre le dérèglement climatique. 

• Pousser à l’assainissement d’anciennes décharges d’immondices à Grimbiémont, Roy, Lignières, Waha… s’il s’agit de l’action la plus propice.
• Communiquer davantage autour du numéro 1718 et de l’application Fix My Street : ils permettent notamment de signaler des cas de pollution pour permettre, le cas échéant, une intervention des services compétents (pollution dans un cours d’eau, pollution olfactive dans un zoning, dépôts sauvages…).
• Développer les infrastructures limitant les incivilités, comme les poubelles (avec un dispositif empêchant le dépôt des déchets ménagers) là où elles sont nécessaires.

• Constater et poursuivre les incivilités : augmenter le nombre d’agents constatateurs·trices et sanctionnateurs·trices. formé·es pour constater tous les types d’infractions ; développer des mécanismes de sensibilisation et de réparation face aux incivilités constatées.

Gestion des déchets 

• Sensibiliser au « zéro déchet » tant les citoyen·nes que les commerçant·es (afin qu’ils ou elles acceptent des contenants réutilisables, par exemple). Maintenir l’Eco-Team au sein de l’Administration pour que les employé·es proposent des pratiques zéro-déchet et durables dans le cadre de leur travail. Organiser et soutenir l’organisation de défis autour de cette thématique.
• Installer des fontaines à eau publiques.
• Soutenir activement les associations, les initiatives ou les structures d’économie sociale de type « Repair café », recyclerie… permettant la réparation ou le réemploi des objets plutôt que leur mise au rebut.
• Promouvoir les événements durables qui portent une attention accrue à la diminution des déchets et au zéro déchet.
• Installer des composts collectifs sur le territoire de la commune. 
• Mener des actions de sensibilisation à la propreté publique (défis à relever, concours par école, par quartier, par village, par rue). Sensibiliser à la dangerosité de certains déchets métalliques pour la santé des bovins et d’autres animaux aux abords des prairies. Diversifier et intensifier les campagnes de sensibilisation par des actions citoyennes. 
• Faciliter l’accès aux recyparcs et développer les projets de donnerie en leur sein. Développer les collaborations pour la récupération d’encombrants à domicile afin de lutter contre les dépôts clandestins. 

Gestion de l’eau

• Développer des campagnes de communication contre le gaspillage d’eau potable et adopter des plans d’urgence en cas de pénurie d’eau. Développer les infrastructures permettant la réutilisation de l’eau (ex. : prime pour l’achat de citernes à eau de pluie). 
• Investir dans les infrastructures diminuant les risques d’inondations, telles que les zones d’immersion temporaire, l’élargissement des cours d’eau, les remises à ciel ouvert, les réserves d’irrigation, ou encore les « jardins de pluie » (espaces verts permettant la collecte et l’infiltration des eaux de pluie).
• Veiller à garder des espaces perméables pour permettre l’infiltration de l’eau dans le sol et lutter contre les inondations. Dans le même ordre d’idée, nous travaillerons à désimperméabiliser les surfaces bétonnées là où c’est facilement faisable.
• Coopérer avec les territoires voisins du même bassin versant (avec qui nous avons des cours d’eau en commun) pour mettre en place des stratégies efficaces et raisonnées de lutte contre les inondations. 
• Créer des partenariats avec nos agriculteur·ices pour mettre en place des infrastructures de lutte contre les ruissellements et les inondations avec compensations financières et aide technique et administrative.
• Travailler en étroite collaboration avec les contrats de rivières Lesse et Ourthe et toutes associations actives autour de la thématique des cours d’eau. 

Espaces verts

• Valoriser le métier de jardinier des espaces verts publics et soutenir la formation du personnel communal.
• Participer au concours Wallonie en Fleurs et viser la labellisation de la commune.
• Fleurir le boulevard, les ronds-points et les espaces verts de manière écologique, en visant un maximum de plantes vivaces et indigènes, mixées à des essences horticoles non invasives.
• Mettre en place un suivi proactif des espèces indigènes du territoire.
• Connecter les espaces verts via des liaisons écologiques et les renforcer.
• Maintenir un espace vert à Saint-François, l’un des combats portés par Écolo durant la dernière mandature. 
• Accompagner chaque projet d’urbanisme d’au moins un espace vert.
• Maintenir les arbres remarquables, qu’ils soient classés ou non. 
• Renforcer le partenariat avec le Service Renfort de l’ASBL Andage pour la gestion de certaines zones de l’Allée du Monument.
• Mettre du matériel d’entretien de jardin à disposition des ménages : débroussailleuse, broyeur de déchets…

Sécurité 

Ensemble, participons à une commune sereine !

Pour se sentir bien dans sa ville, il faut aussi s’y sentir en sécurité. On entend souvent dire qu’en grandissant, la ville de Marche-en-Famenne commence à découvrir une certaine criminalité : drogue, vols, violences diverses. Au niveau de la circulation également, la vitesse de certaines voitures, les rodéos urbains créent un sentiment d’insécurité et nous souhaitons y remédier. Les incivilités et la criminalité doivent être combattues.

Ces dernières années, la commune a investi dans des caméras de surveillance. Celles-ci seraient justifiées par leur efficacité et leur effet dissuasif. Elles sont toutefois, à tout le moins potentiellement, une menace pour nos libertés, collectives et individuelles.

Pour lutter de manière efficace contre les incivilités et la criminalité, tout en préservant nos libertés, il importe de distinguer l’insécurité du sentiment d’insécurité, et donc de les définir avec rigueur, sans angélisme mais aussi sans préjugés.

Sécurité et incivilités

• Mettre sur pied une Commission Consultative Sécurité. Elle sera composée de citoyen·nes représentant un panel complet de la population (âge, genre, ville et villages, socioéconomique…) et de spécialistes de la sécurité, tels la police, des associations (drogue, violence…). 
• Établir, via cette Commission, des relevés de tous types de violences constatées dans la commune ; puis sur base de ces données, établir des statistiques, évolutives dans le temps.
• Établir des liens entre l’insécurité ressentie et la commission d’infractions, toujours via cette Commission. 
• Proposer des solutions adaptées aux lieux et aux catégories de populations concernées.
• Informer la population des statistiques, des mesures prises, des fausses impressions…
• Analyser objectivement le coût et les effets des caméras de surveillance installées dans la commune : coût d’installation et d’entretien annuel ; statistiques de l’évolution du taux d’infractions où elles ont été installées ; statistiques de l’évolution du taux d’infractions dans d’autres lieux identifiés comme insécurisés ; nombres d’interventions recensées depuis leur installation ; sort réservé aux images…
• Envisager de renforcer la présence policière, d’agents de quartier ou d’animateurs de rue, en collaboration avec la zone de police.
• Renforcer la convivialité des quartiers et des villages (cf. Culture, convivialité & solidarité) ; accentuer la vie diurne et nocturne à l’extérieur.

Sécurité routière

• Intensifier les travaux de la Commission Consultative Sécurité Routière.
• Poursuivre les contrôles, préventifs et autres, en ville et dans les villages, pour réduire le sentiment d’impunité des conducteur·ices auteur·ices des troubles relatifs à la sécurité routière.
• Profiler les aménagements routiers et urbains pour rendre plus difficiles la vitesse ou la conduite dangereuse.